BANEA

Appartenance

Aucune (Monde sous protection de la Directive Première)

Données Techniques

Nom systématique : Banéa 45-13
Nom courant : Banéa
Date de découverte : 2372 AC

Système : Système Banea
Secteur : Secteur Banea
Quadrant : Quadrant Delta

Classe : O (pélagique)
Diamètre : 14.329 km
Durée de révolution orbitale : 428 jours terrestres
Durée de rotation : 27 heures terrestres
Satellite : 1 (Banéa 45.13-1) aussi appelé B1
Banéa est la planète mère des Banéens.

Banéa est une planète pélagique, recouverte à plus de 98,5 % par un océan planétaire, parcouru de très violentes tempêtes, et dont la profondeur moyenne est de 15 km. Elle possède une atmosphère respirable, composée pour l'essentielle d'azote et d'oxygène, quoique ce dernier se trouve en quantité légèrement supérieur à la terre. La gravité y est plus élevée que sur terre (1,25 g) du fait d'une surface planétaire plus importante et à un noyau en ferro-nickel comportant une proportion de nickel substantiellement plus grande que le noyau terrestre.

Localisation

Banéa est l'unique planète du Système Banea, système stellaire unitaire situé à 40,3 années-lumière de Sol.

Organisations et Instances Gouvernementales

L'organisation des Banéens est clanique, chaque clan étant jalousement indépendant. Le clergé Banéen, au travers de la religion monothéiste révérant la déesse B'nek, assure une cohésion culturelle et religieuse entre l'ensemble des clans.

Continents

C1



C1 est une grande île, que l'on nomme “continent” du fait qu'il s'agit d'une des deux seules masses de terres émergées de la planète. De forme allongée, d’environ 2200 km dans sa plus grande longueur et d’environ 800 km dans sa plus grande largeur, elle abrite la totalité des habitants de la planète et est située sur l'équateur planétaire.

A l’ouest, entre ses deux “bras”, C1 renferme une mer tempérée aux eaux turquoises, peu profondes, regorgeant de poissons et de crustacés dans laquelle les monstrueux Banmoths (cf. ci-dessous) ne s’aventurent pas (on présume que la température de la mer, oscillant entre 21 et 26°, est trop élevée pour eux, la température moyenne de l’océan n’excédant pas 15 °). Le climat du continent est tropical à subtropical, la végétation abondante, les terres fertiles, bref il s’agit d’un paradis de plages, de vallons et de vallées.

Une haute chaîne de montagnes occupe l’est de C1. Elle est parsemée de vallées verdoyantes, ses flancs sont couverts de végétation et seuls ses sommets les plus hauts (au-dessus de 3500 m) sont peu propices à une vie facile : au-dessous de 2800 m, on trouve des forêts et de la jungle primaire, ainsi que des pâturages abondants, du fait du climat. De 2800 m jusqu’à 3500 m, le paysage se change en belles prairies alpines, avant de se transformer en rocher au-delà (le plus haut sommet, presque perpétuellement enneigé, culmine à 5500 m).

C2



C2 est situé sur la face planétaire opposée à celle de C1, à environ 45° de latitude nord. De dimension à peu près semblable, il est cependant plus massif et présente une plus grande surface continentale habitable. Sa topographie est faite de plaines basses couvertes de forêts et de pâturages et d’un seul massif montagneux en forme de « U », au sud. Le climat y est plus rigoureux que sur C1 (de type semi-tempéré à continental) mais est tout à fait viable. Il n’y a aucune vie intelligente sur C2, qui est uniquement peuplé par une faune et une flore adaptées au climat.

Eléments Historiques Principaux

Lieux remarquables

La statue de Ghriolkorcutybhexiauc'thiorukhoulth'dhrest



Chef d'oeuvre de l'artisanat banéen, cette statue de 12.000 tonnes, dix mètres de haut et vingt de long, bâtie à flanc d'une montagne au nord-ouest de C1, représente un Banmoth tricéphale incarnant le principe du mal originel, le grand adversaire de la déesse B'nek. Son nom signifie ”Le Père des Banmoths qui peut venir sur terre” (il s'agit de l'unique représentation d'un Banmoth possédant des pattes, ces derniers étant des créatures exclusivement aquatiques).

La statue est entièrement faite en Lonsdaléite, et l'extrême dureté de ce minéral, rare sur terre, mais abondant sur Banéa, laisse à penser que sa construction a dû prendre plusieurs siècles d'un travail aussi patient que harassant et minutieux. Elle est âgée de plus de trois millénaires, sa date de construction se situant approximativement vers 1300 BC (datation terrienne).



ERRATUM : Cette statue a été récupérée par l'équipe du Capitaine Ackerman lors de la mission de l'USS Invaser.



Le grand temple de B'nek



Le Grand Temple de B'nek se dresse au bord d'une falaise au sud-est de C1 et surplombe l'océan Unique de Banéa. Il est la seule construction possédant cette proximité avec l'océan extérieur, toute construction se dressant sur les bords de ce dernier qui n'est pas détruite par les tempêtes finissant invariablement broyée par les Banmoths. Pour des raisons inconnues, les Banmoths épargnent cette construction et ceux qui s'y trouvent.

Construit en Basalte, il sert de lieux de formation pour les futures prêtresses, qui y apprennent l'écriture, le droit, l'art du chant et de la prière. Seules elles peuvent y accéder. Le temple est un bâtiment de plein-pied s'étendant sur une surface d'environ 2000 m2 et dont le dôme culmine à 15 mètres de haut. Vu la dureté du Basalte, sa construction a probablement pris des siècles. Il s'agit de la plus ancienne construction de Banéa, et il est probable qu'il a été agrandit au fur et à mesure des siècles. Sa partie la plus ancienne à 5 millénaires (elle remonte à plus de 3000 BC), la plus récente deux siècles à peine (on suppose que, endommagé par le tsunami consécutif à la chute de la météorite, il a été patiemment réparé).

Faune remarquable

Il n'y a aucune créature volante sur Banéa, hormis quelques insectes.

Les Banmoths



Super-prédateurs cyclopéens, les Banmoths (contraction de « Banéa » et « Béhémoths ») sont des mammifères sexués mesurant plusieurs centaines de mètres de long (jusque 800 m pour certains !) et pesant des milliers de tonnes. Ils sont d'une extrême agressivité et chassent sur un territoire exclusif couvrant presque 100.000 kilomètres carrés par spécimen (ce qui explique qu'ils ne soient à peine 10.000 sur l'ensemble de la planète), surface nécessaire pour assouvir les besoins nutritionnels d'un Banmoth, qui se comptent en dizaines de tonnes de nourriture journalières (voir centaines de tonnes pour les plus gros). S'ils se reposent dans la couche méso-pélagique de l'océan la nuit, ils chassent en revanche dans la zone épipélagique le jour, la plus densément peuplée en ressources halieutiques (et les océans de Banéa sont un véritable trésor en terme de poissons).

Les Banmoths détestent tout ce qui leur fait de l'ombre (comprendre : tout ce qui flotte au dessus d'eux) et détruisent systématiquement toutes les embarcations. Ils disposent d'un système d'écholocalisation extrêmement perfectionné qui leur permet de voir l'espace autour d'eux en trois dimensions (y compris ce qui se déplace en surface), ainsi que tout ce qui s'y trouve, et ce sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres. Ils communiquent sur de très grandes distances, dans un langage extrêmement complexe d'ondes modulaires, allant de la très haute à la très basse fréquence, utilisant les fréquences de leur système sonar pour discourir.

Notons que ces animaux ne s'attaquent jamais entre eux, s'accouplent de manière pacifique, n'ont que très peu de jeunes (2 à 3 au maximum dans la vie d'une femelle), en prennent grand soin, vivent plusieurs siècles et sont extrêmement coopératifs entre eux : Quand un Banmoth est un danger (ce qui n'arrive quasiment jamais), il pousse un “cri” sonar à basse fréquence qui alerte tous les Banmoths alentours qui s'empressent de l'aider. Cette exceptionnelle coopération est sans doute le secret de l'absolue domination des Banmoths : les océanologues scrutant la planète n'ont jamais détecté le moindre prédateur d'une taille supérieur à 10 m (y compris dans les grands fonds et les abysses), ce qui pour un Banmoth, est l'équivalent d'un goujon. Il n'y a rien entre le Banmoths et ces prédateurs de la taille d'un grand requin (qui leurs servent de repas), ce qui laisse à penser qu'ils ont exterminé toute catégorie de prédateurs aquatiques plus gros, représentant un danger potentiel pour eux. Rien ne s'oppose donc à leur règne sans partage sur l'océan planétaire.


Les Brouths



Les Brouths ont la taille de petits cochons sauvages, auxquels ils ressemblent d'ailleurs. Ne pesant guère plus qu'un marcassin (20 kilos), d'environ 50 cm de long pour 30 à 40 de haut, ils forment une espèce ovipare (comme les oiseaux) peuplant les deux continents de Banéa. Une fois par an, à l'automne, les femelles quittent les forêts (habitat naturel des Brouths) pour le bord de mer et pondent des oeufs sur les plages, les enterrant profondément dans le sable (comme les tortues) afin qu'ils ne soient pas emportés par les fortes marées. Ces oeufs sont d'une solidité exceptionnelle, mais leurs coquilles se ramollissent au fur et à mesure de l'évolution du foetus. Au bout de huit mois, durée extrêmement longue (ce qui fait dire aux exo-biologistes que l'oeuf est plus une chrysalide qui ne grandirait pas qu'un oeuf stricto sensu), les jeunes Brouths émergent quasiment adulte de l'oeuf et doivent creuser pour s'extraire du sable, et ce avant de mourir étouffés, neuf sur dix échouant dans cette entreprise, seuls les plus résistants survivants.

Les Brouths sont des animaux solitaires (sauf en période de rut) se nourrissant essentiellement des glands et des racines qu'ils trouvent en abondance dans les forêts. Ils ne dédaignent pas non plus se mettre sous la dent les tout petits animaux et les insectes de Banéa. Ils constituent le sommet de la chaîne alimentaire animale… sur la terre ferme tout au moins.

Leurs caractéristiques principales sont une extrême agressivité qui en font le principal, sinon l'unique, danger terrestre sur Banéa et qui rend également impossible leur domestication, leur chair au goût absolument immonde (les oeufs de Brouths ne sont pas meilleurs) et leurs yeux rougeoyants qui leur donnent un aspect inquiétant et les rend nyctalopes. Les Banéens n'allant que rarement en forêt, hormis pour y prélever du bois de chauffage et de construction à l'orée de ces dernières, et les Brouths étant des animaux nocturnes, les rencontres entre Brouths et Banéens sont (heureusement) rares.

Les exo-biologistes expliquent la présence des Brouths sur les deux continents de Banéa, alors qu'aucune masse continentale ne les a jamais reliés, même dans le passé, par le fait que des oeufs de Brouths ont sans doute été emportés par la mer et ont dérivés, par le jeu des courants océaniques, jusque s'échouer sur les plages de C1 (ou l'inverse).

 
cartographie/systeme_banea/banea.txt · Dernière modification: 2018/09/06 14:04 par lampkin
 
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