Rutabaga Swing

de Didier Schwartz

comédie tragique avec chansons

La pièce se situe dans la France occupée, entre 1942 et 1944. C'est une histoire de gens simples racontée à travers un théâtre musical.
L’angle retenu par l’auteur Didier Schwartz est de relater la tragédie humaine en chansons légères tout en rappelant le génocide juif, la France qui collabore et celle qui ne dit rien par lâcheté et confort.
1942. Bien sûr c'est la guerre, mais la vie ne s'arrête pas pour autant. Au café du village, on continue de chanter chaque dimanche sous la direction de Philippe, le petit-fils de la patronne. Certes, entre deux chansons, Claude, le facteur, défend âprement les idées de De Gaulle pendant que Bernard, le bibliothécaire, ne jure que par celles du Maréchal.
Mais Mademoiselle Suzy, la piquante coiffeuse du bourg, sait y faire pour réconcilier les frères ennemis.
Jusqu'au soir où un officier allemand, jeune traducteur de la Wehrmacht, réquisitionne une chambre du café, alors qu'un fuyard condamné à mort par les forces d’occupation vient de s'y réfugier. S'engage alors un jeu du chat et de la souris qui va mettre à rude épreuve les nerfs et les amitiés...
Si l'histoire est truffée d'accents graves, l'auteur a résolument choisi le ton de la comédie. Du drame au burlesque, du rire aux larmes, nous allons vivre deux heures endiablées.

Chansons de Charles Trenet, Georgius, André Claveau, Raymond Legrand, Maurice Chevalier...

Distribution :

Marie : May Kerouach
Philippe : Guillaume Blondeau
Claude : Rodolphe Beaugeard
Suzy : Dagmar Ruhwandl
Bernard : Thierry Seroz
Hans : Hans-Jürgen Ziegler
Durieux : Sébastien Fraleux

Piano : Renaud Bourdier


Mise en scène : Bernard Louvion

Scénographie: Étienne Gillig
Éclairages : Étienne Gillig (www.gillig.tv)
Chorégraphie : Christine von Scheidt
(http://www.swingandthecity.com/)
Direction musicale : Renaud Bourdier, Ulrika Beins
Technique : Andreas Haeussler